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Le gouvernement canadien intervient dans le conflit lié à la grève portuaire et ordonne l'arbitrage obligatoire

Time : 2024-11-14

Récemment, les négociations sur les conflits de travail dans plusieurs ports de l'ouest et de l'est du Canada ont atteint une impasse, ce qui a gravement affecté le fonctionnement des ports. À cette fin, le gouvernement fédéral canadien est intervenu officiellement le 12, exigeant que les travailleurs et la direction acceptent un arbitrage exécutoire afin de rétablir le fonctionnement normal du port.

Le ministre fédéral du Travail et des Affaires des aînés du Canada, M. McKinnon, a déclaré dans un communiqué à Ottawa que les négociations de travail dans les ports de la Colombie-Britannique, de Montréal et de Québec étaient au point mort. Il a souligné que les fermetures actuelles des ports ont un impact majeur sur la chaîne d'approvisionnement du Canada, le marché du travail, l'économie globale et la réputation commerciale internationale. En particulier, les arrêts de travail dans les ports de la Colombie-Britannique et de Montréal ont déjà eu un impact considérable sur l'activité économique du pays.

En réponse au Port de Québec, M. McKinnon a souligné que le conflit de travail dure depuis plus de deux ans et qu'il n'y a toujours aucun espoir de résolution. Afin de sortir de l'impasse, M. McKinnon a demandé au Conseil canadien des relations de travail d'ordonner la reprise de toutes les opérations et fonctions au port et de recourir à l'arbitrage définitif et exécutoire pour aider les parties à résoudre leurs différends, conformément aux dispositions du Code du travail. Il a également demandé une prolongation de la validité de la convention collective existante jusqu'à ce qu'une nouvelle convention soit conclue.

L'intervention du gouvernement intervient dans le contexte d'un arrêt de travail adopté par l'Association des employeurs maritimes de la Colombie-Britannique le 4 novembre, après avoir reçu un avis de grève syndicale visant à exclure les travailleurs syndiqués. Cette action a touché les débardeurs des ports de la Colombie-Britannique, notamment le port de Vancouver, le plus grand port du Canada. Le port de Montréal, le deuxième plus grand port du Canada avec une valeur quotidienne moyenne de marchandises de près de 400 millions de dollars, a également été touché par le conflit de travail. Le 10 novembre, le syndicat représentant environ 1 200 débardeurs du port de Montréal a rejeté à une écrasante majorité une offre faite par l'Association des employeurs maritimes, qui a également été suivie d'un lock-out.

L'Association des employeurs maritimes de la Colombie-Britannique a déclaré qu'elle suivrait les instructions ultérieures du Conseil canadien des relations industrielles. L'association a souligné que les ports de la côte Ouest transportent des marchandises d'une valeur de plus de 800 millions de dollars par jour et sont essentiels à la chaîne d'approvisionnement du pays, aux échanges économiques et aux moyens de subsistance de la population. Cependant, les syndicats locaux ont exprimé leur mécontentement face à l'implication du gouvernement et prévoient contester l'ordonnance du gouvernement et le contrat imposé par l'arbitrage par des voies légales.

En juillet dernier, la Colombie-Britannique a connu une grève portuaire qui a duré plus de 10 jours et a affecté des échanges commerciaux d’environ 10,7 milliards de dollars canadiens. Il s’agissait de la grève portuaire la plus longue depuis près de 40 ans. En fin de compte, le conflit n’a été résolu qu’après que le gouvernement a demandé à la Commission des relations de travail d’intervenir.

Cette intervention du gouvernement canadien avait pour but de résoudre rapidement le conflit de travail et de rétablir les opérations normales au port par le biais de l'arbitrage obligatoire. Cependant, l'opposition des syndicats laisse penser que la résolution de ce problème prendra du temps. Il reste à voir si une nouvelle entente pourra être conclue entre les travailleurs et la direction dans le cadre de l'arbitrage.